Programme Régional GERME
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Podor au passé et au présent

Plan de Podor établi par Faidherbe en 1859

A l’extrême nord du Sénégal, dans la partie nord-ouest de l’île à Morphil, Podor occupe un site très anciennement habité, un très vieux point de rencontre entre les Maures du désert et les populations sédentaires de la région. La ville de Podor est située au cœur de ce qui fut jadis le Royaume du Tékrour, dont la capitale, Tekoror, a disparu mais aurait donné son nom, par déformation, à l’ethnie « toucouleur ». Podor conserve aujourd’hui le pittoresque et le charme de la place importante qu’elle a été.
On dit qu’elle fut fondée en 1744. Le commerce et les échanges entre populations sont anciens : épices et tissus apportés par les maures, or de l’Empire du Ghana ont circulé sur ses rives. Les maisons en banco peuvent laisser penser à d’autres terres au coeur du Mali ou du Niger. De son passé colonial, la ville garde avec des rues  tracées à l’équerre, un ordre de bon aloi ! Ce quadrillage au cordeau est resté la marque de Podor, avec des rues qui se sont développées à partir du quai vers le SUD. Podor veille sur sa mémoire et ses souvenirs tumultueux d’escale du commerce qu’elle fut depuis des siècles. Les bateaux de commerce venant de Bordeaux, laissaient la mer derrière eux à Saint Louis et remontaient le fleuve Sénégal jusqu’à Podor.
Un premier Fort fut construit à Podor vers 1744 par le Gouverneur de la Concession du Sénégal, Pierre Barthélémy David. Il fut ensuite occupé par les anglais, entre 1758 et 1783, avant d’être abandonné à son triste sort suite à la décadence du commerce d’alors. Reconstruit en 1854, en trois mois, par le général Faidherbe, nommé Gouverneur de Saint Louis, qui entreprend dans le même temps l’urbanisation du village de Podor, le Fort servit à partir de cette époque les ambitions coloniales de pacification, à mi-chemin du Fleuve Sénégal, et dans les relations mouvementées avec le Trarza. Sa reconstruction permit alors de sécuriser le commerce sur le fleuve et, dès lors, d’en assurer le développement. Une escale fut aménagée au sud du Fort pour accueillir les bateaux.
Le transport continuait, alors, avec des embarcations fluviales jusque vers Kayes, au Mali, et vers le Nord (Mauritanie) et le Sud (Sénégal) avec les caravanes et autres moyens de transport terrestre. Lieu de rencontres et d’échanges importants dont témoignent les maisons de commerce des bords du quai Boubou Sall, quartier Escale qui se contemplent dans l’eau du fleuve. Les caïcedrats centenaires n’auront pas pour la plupart résistés à la fureur des citoyens, potentiels malades qui cherchant la guérison ont arraché des plaques d’écorce précipitant la mort des arbres.

A l’extrême nord du Sénégal, dans la partie nord-ouest de l’île à Morphil, Podor occupe un site très anciennement habité, un très vieux point de rencontre entre les Maures du désert et les populations sédentaires de la région. La ville de Podor est située au cœur de ce qui fut jadis le Royaume du Tékrour, dont la capitale, Tekoror, a disparu mais aurait donné son nom, par déformation, à l’ethnie « toucouleur ». Podor conserve aujourd’hui le pittoresque et le charme de la place importante qu’elle a été.
On dit qu’elle fut fondée en 1744. Le commerce et les échanges entre populations sont anciens : épices et tissus apportés par les maures, or de l’Empire du Ghana ont circulé sur ses rives. Les maisons en banco peuvent laisser penser à d’autres terres au coeur du Mali ou du Niger. De son passé colonial, la ville garde avec des rues  tracées à l’équerre, un ordre de bon aloi ! Ce quadrillage au cordeau est resté la marque de Podor, avec des rues qui se sont développées à partir du quai vers le SUD. Podor veille sur sa mémoire et ses souvenirs tumultueux d’escale du commerce qu’elle fut depuis des siècles. Les bateaux de commerce venant de Bordeaux, laissaient la mer derrière eux à Saint Louis et remontaient le fleuve Sénégal jusqu’à Podor.
Un premier Fort fut construit à Podor vers 1744 par le Gouverneur de la Concession du Sénégal, Pierre Barthélémy David. Il fut ensuite occupé par les anglais, entre 1758 et 1783, avant d’être abandonné à son triste sort suite à la décadence du commerce d’alors. Reconstruit en 1854, en trois mois, par le général Faidherbe, nommé Gouverneur de Saint Louis, qui entreprend dans le même temps l’urbanisation du village de Podor, le Fort servit à partir de cette époque les ambitions coloniales de pacification, à mi-chemin du Fleuve Sénégal, et dans les relations mouvementées avec le Trarza. Sa reconstruction permit alors de sécuriser le commerce sur le fleuve et, dès lors, d’en assurer le développement. Une escale fut aménagée au sud du Fort pour accueillir les bateaux.
Le transport continuait, alors, avec des embarcations fluviales jusque vers Kayes, au Mali, et vers le Nord (Mauritanie) et le Sud (Sénégal) avec les caravanes et autres moyens de transport terrestre. Lieu de rencontres et d’échanges importants dont témoignent les maisons de commerce des bords du quai Boubou Sall, quartier Escale qui se contemplent dans l’eau du fleuve. Les caïcedrats centenaires n’auront pas pour la plupart résistés à la fureur des citoyens, potentiels malades qui cherchant la guérison ont arraché des plaques d’écorce précipitant la mort des arbres.

      ACTUALITES

 

Si Patrick Scalbert ne nous avait pas quités en juillet dernier, emporté par la maladie, il compterait aujourd'hui parmi les fondateurs et acteurs de Lappôl France. Il en est membre d'honneur à titre posthume, et il restera présent dans nos pensées pendant de longues années. 

Lettre d'information des associations Lappôl
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