Programme Régional GERME
Programme Régional GERME

2 : patrimoine

Ce thème recouvre différents sujets relatifs aux concepts de patrimoine architectural, géographique, natuel, immatériel, historique ...

Nous l'abordons ici à travers les thèmes suivants : 

  1. L'écomusée de Podor, d'ores et déjà largement engagé
  2. L'entretien et la valorisation du quai de Podor, objet d'une action passée
  3. La restauration de la maison du directeur de l'école Racine Cheikh Sow, projet à venir
  4. L'architecture de terre, projets à venir

 

 

 

 

 

L'écomusée du commerce fluvial     à Podor

 

 

 

 

 

 

L'idée de ce projet est ancienne. Elle date de notre arrivée à Podor quand, avec Jean Jacques Bancal, alors président du Syndicat d'initiatives de Saint-Louis et de sa région, nous avons discuté du montage de plusieurs actions pour développer le tourisme à Podor : une restauration de façade, un stage de poterie, et ce projet de création de comptoirs des 19e et 20e siècles..

Nous avons opté pour le concept d'écomusée pour donner au projet une dimension historique et pédagogique, car les élèves des écoles de Podor pourront y découvrir l'histoire de Podor, du commerce lié à la navigation fluviale, des produits d'hier, comparés, pour certains, à des produits d'aujourdhui.

Nous avons préparé le projet avec notre ami et voisin Maodo Diop, ancien employé des Etablissements Peyrissac installés en 1911 dans la maison Gaspard Devès, sur le quai, propriétaire du local qu'il a racheté à Peyrissac en 1954 pour en faire la Quicaillerie Diop. Il est malhieiresement décédé avant que nous n'ayons eu le temps de réaliser le projet. Mais ses enfants ont repris l'idée avec enthousiasme et c'est donc avec eux que noius avons réalisé le projet à travers l'association Podor rive gauche, qui n'avait plus d'existence active, mais que nous avons rescucitée pour la circonstance. .

L'écomusée est donc ouvert depuis mars 2018 et Mamadou Diop, un des propriétaires du bâtiment avec ses frères et soeurs, gère aujourd'hui le site, ajoute des produits sur les étagères, élabore des panneaux explicatifs sur les murs, discute avec ses amis podorois pour que ces derniers apportent des objets à exposer, et ça marche bien. Il accueille les visiteurs et leur raconte avec intérêt comment la quincaillerie de son père est devenue cet écomusée. 

 

 

Entretien

du quai

de Podor

 

 

 

 

 

 

 

Le quai de Podor est classé Patrimoine national du Sénégal mais ne bénéficie pas vraiment du respect qui devrait lui être accordé ! 

La photo ci-contre date de l'époque où l'association Podor rive gauche avait pris en main le désencombrement du quai en mobilisant une douzaines de podorois pendant six semaines. Le résultat, bien qu'inachevé, était inespéré et l'on se prit à penser, à l'époque, que la mairie prendrait la relève. Mais il n'en fut rien et le quai disparut à nouveau sous les gravas, herbes et arbustes. A commencer par le bel escalier en photo ci-contre. 

L'association Lappôl s'en soucie mais manque cruellement de moyens pour engager un travail conséquent. Notre petite contribution à ce jour, au titre de l'association Lappôl, est la pose de deux grilles de protection des arbres contre les arrachements d'écorces qui tuent les arbres.  

 

 

La restauration de l'ancienne maison du directeur de l'école régionale de 1895, aujourde'hui école Racine Cheikh Sow

 

 

L'association Podor rive gauche, avec quelques partenaires locaux (profes-seurs à la retraite, jeunes instituteurs, et Inspection de l'enseignement et de la formation, Collège universitaire d'architecture de Dakar, et Département "Métiers du patrimoine" de l'UGB de Saint-Louis), avaient le projet de restaurer l'ancienne maison du directeur de l'école régionale, un véritable bijou d'architecture, pour en faire une Maison du patrimoine scolaire avec, en plus, une salle consacrée au numérique.

Aujourd'hui, c'est à Mme Mariame Racine Sow, podoroise vivant en Allemagne, très attachée à sa ville natale et dans l'idée d'y revenir,que l'on doit le projet porté par l'ONG "Forward for Women" de travailler sur le même projet de restauration de cette maison, à son tour.

Le hasard a fait que les chemins des deux protagonistes se sont croisés, ce qui ne peut que donner du tonus au projet. 

L'association Lappôl a donné à Mme Mariame Racine Sow quelques éléments du projet ancien qui pourraient lui être utiles (le document de projet, un plan du bâtiment et quelques photos).  

C'est un projet ambitieux qui nécessitera des fonds conséquents (une vingtaine de millions de Frs CFA, selon une estimation rapide). Il demande un gros travail de préparation et gagnera à mobiliser différents partenaires tant techniques que financiers. 

Pour information : 

  • Le collège universitaire d'architecture de Dakar, à l'initiative de Mme Annie Jouga, a organisé en 2017 un voyage d'étude avec le département Métiers du patrimoine de l'Université de St Louis (UGB) pendant lequel les étudiants ont fait des relevés et croquis de la maison.
  • M Abdourahmane Niang, ancien professeur, président d'honneur de Podor rive gauche, est très intéressé par le projet
  • M Abdourahmane Koita, consul du Sénégal à Bordeaux, sensibilisé sur le projet, a manifesté un intérêt certain à son propos.

 

 

 

 

L'architecture

de terre

 

 

 

 

 

Il s'agit d'un domaine important qui nous tient à coeur et qui recoupe ceux des randonnées et des résidences. 

L'architecture de terre :

  • constitue tant un atout majeur dans la région, en termes de richesse et de qualité de l'habitat rural, d'intérêt touristique, en termes d'emplois locaux et de revenus potentiels pour les familles, 
  • mais suscite, dans le même temps, un désintérêt quasi absolu des personnes les plus concernées par sa protection, sa valorisation, qu'il s'agisse des populations concernées, ou des responsables du patrimoine. 

Qui donc peut déclencher un susrsaut des intéressés avant que les maisons de terre soient toutes remplacées par d'insipides maisons en ciment  ?

L'exemple de Diatar, situé entre deux hauts lieux de l'architecture de terre, Ngawlé et Donaye, est flagrant, tant la disparition des maisons en terre dans ce village lui a définitivement retiré toute dimension patrimoniale, tout intérêt touristique, et tout espoir de revenus liés à ce dernier.

Le sujet est pourtant d'intérêt majeur et il reste quelques espoirs portés par les quelques habitants (lesquels ?) et amis de certains villages, Donaye Walo et Ngawlé, en ce qui nous concerne. 

  • A Ngawlé on a construit une maison en voute nubienne, qui héberge aujourd'hui un beau petit musée, et on parle de campement touristique, mais dans le même temps on détruit à tout rompre de très belles maisons en terre qu'on remplace par des maisons abherrantes, au regard du classement du village au patrimoine national ! Sans que quiconque ne s'en préoccupe, au niveau des autorités compétentes. Certains villageois rêvent pourtant de faire de leur village un pôle touristique !
  • A Donaye, le départ des populations en 1999 a provoqué la destruction naturelle de toutes les maisons du vieux village, qui, au gré du temps et des hivernages, ont fondu. Préfigurant ainsi la disparition définitive du village, comme certains dont on cherche encore aujourd'hui des traces de leur existence. Dont l'ancienne capitale, dit-on, Tokoror ! Heureusement pour Donaye, les maisons du côté Est, restées habitées et entretenues par une centaine d'habitants courageux, pêcheurs, pour la plupart, qui ne souhaitaient pas d'exiler à Donaye Taredji, loin du fleuve. Et mieux encore, deux maisons sont aujpurd'hui reconstruite, pour l'une, et en reconstruction, pour l'autre, sur les flancs de la bute sur laquelle était situé l'éncien village et la mosquée. Et ce, en terre. Peux-t-on y voir un espoir de renaissance du village historique ? 

De notre côté, nous restons confiants et comptons mener les actions que les populations souhaiteront nous voir les aider à réaliser pour sauver ces deux villages, en termes de chantiers écoles, résidences/chantiers, missions d'études, etc. 

  ACTUALITES

        Réhabilitation          de l'école de Lahel

Voici le trou par lequel les écoliers de la petite école de Lahel, dans l'Ile à Morphil, près de Podor, au Sénégal, entraient jusqu'à présent en classe. 

Lassociation Lappôl vient de monter une opération de réhabilitation de cette école que nous visitons lors des circuits Découverte de l'ile à Morphil et qui, à chaque fois, nous désole. 

Avec les 5 portes , 6 fenêtres et 26 tables bancs que l'association vient de réunir, à travers un appel à dons, la rentrée prochaine sera plus agréable pour les 52 écoliers de Lahel. 

Mohamed, l'un de leurs instituteurs, leur demandera de faire des dessins de leur école que nous enverrons à celles et ceux qui ont contribué à cette première réhabilitation.

Un grand merci à eux.

Les lettres de Lappôl

N°1 - Lettre n°01.pdf
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N°2 février 2023.pdf
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N°3 mai 2024 Lappôl.pdf
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Michèle Scalbert, secrétaire LF michele.scalbert@wanadoo.fr

Bernadette Plas Schwoerer, sec LF plas.schwoerer@gmail.com

Frédéric Plas, trésorier LF plas.schwoerer@gmail.com

Abel Ndong, trésorier LP abelndong@yahoo.fr

Idrissa Aw, secrétaire LP foutankais_1972@live.fr​ 

Bocar Diack, coordinateur LP diackpodor@gmail/com

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